La Cinémathèque française a commencé à collecter des appareils cinématographiques en 1938, deux ans après la fondation de l’institution par Henri Langlois. Les deux premières machines entrées dans les collections étaient la caméra et le projecteur de Georges Méliès, deux pièces uniques datant de 1896.

Depuis, la collection n’a cessé de progresser et comprend désormais plus de 6000 pièces, de la « haute époque » (lanterne magique, boîte d’optique…) jusqu’aux plus récentes productions numériques (caméras, projecteurs, matériels de laboratoire). C’est l’un des fonds les plus riches et les plus complets au monde, bien que le travail de collecte ne soit jamais terminé et continue même à grande vitesse.

Lors de ce CaféS Techniques, Laurent Mannoni est venu expliquer l’intérêt de sauvegarder ce matériel et le rôle du « Conservatoire des techniques » de la Cinémathèque française.

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