EMANUELE DI MAURO
Directeur projets IIFA-Media 180 et co-représentant du département Broadcast de la CST

Dans cette session, les concepts clés autour du HDR seront expliqués, couvrant les principes fondamentaux ainsi que la terminologie plus pratique, les formats HDR, les conversions et les flux de travail. La v.1 d’un glossaire terminologique sur le HDR produit par le département Broadcast de la CST sera présenté à cette occasion. Un retour d’expérience d’un POC mené en mars 2024 par M6 et France TV sera exposé, montrant comment ces technologies interagissent dans le contexte de diffusion, et présentant les défis rencontrés. Cette présentation sera illustrée par un comparatif de diffusion d’images SDR et HDR sur des téléviseurs grand-public.

L’expérience 4K/UHD est en passe de se démocratiser, tant dans la production que dans la distribution multiplateforme (TNT, OTT, IPTV, SAT). Nous bénéficions désormais de la maturité opérationnelle du HDR, comme en témoignent des prestigieux évènements tels que Roland-Garros, UEFA Euro 2024 et, plus récemment, les Jeux Olympiques de Paris 2024 en UHD HDR.

Les différents workflows ont démontré une diversité d’exploitation, soulevant divers enjeux technologiques, économiques et qualitatifs.

Cette conférence explorera la différenciation entre une vidéo 1080p HDR d’une vidéo UHD HDR et leurs implications pour l’industrie Broadcast.

Evolution majeure dans la simplification et la multiplication des échanges de flux média , le déploiement de la norme audio-vidéo IP SMPTE ST-2110 est désormais généralisé dans l’industrie broadcast.

L’implantation de cette norme et sa suite de standards associés se multiplie partout dans le monde. Parmi les grands projets réussis, celui tout récent de France Télévisions dans le cadre de Roland Garros et des JO de Paris a la particularité d’avoir pu démontrer un déploiement en 2110 de bout en bout, de la captation à la diffusion. Retour sur cette expérience unique avec Yannick Olivier – France TV.

Etude de cas #2 : IA et indexation automatique

L’INA s’est récemment engagé dans une démarche d’indexation automatique de tous ses contenus. Contrairement à l’indexation manuelle qui vise à documenter précisément certains contenus et faire l’impasse sur les autres, l’indexation automatique vise l’exhaustivité, et fonctionne par l’application successive de différents outils, comme la transcription, la segmentation, la reconnaissance faciale. Chacun de ces systèmes produit des milliards de métadonnées qui peuvent ensuite être interrogées par des moteurs de recherche qui tendent à évoluer vers des capacités d’analyse sémantique et multimodale.

Ces 2 études de cas étant précédées d’un petite intro sur l’IA dans un contexte broadcast.